La Chine est le premier émetteur de CO2 au monde.
Mais la Chine se soigne en développant toutes les énergies bas carbone, autant que possible. Elle est maintenant première au monde en production d’énergie éolienne, et elle a construit le barrage des Trois Gorges, le plus puissant du monde – contre l’opposition des Verts qui là-bas sont jaunes dit-on.
Mais la cure sera longue. La Chine est réaliste, elle sait que les éoliennes ne suffiront pas, ni les centrales photovoltaïques : ces nouvelles énergies renouvelables ne comptent que pour à peine 3 % dans le mix énergétique du pays en 2017. C’est pourquoi, le nucléaire aussi fait partie de la cure : mi-2017, 20 réacteurs nucléaires étaient en construction, d’autres en projet. (The World Nuclear Industry Status Report 2017)
La Chine est championne du monde du charbon.
Mais elle se soigne.
Elle est championne du monde de l’éolien.
Elle est championne du monde de l’énergie photovoltaïque
Elle construit les plus gros barrages du monde.
Et elle construit aussi des réacteurs nucléaires.
Faut-il aller manifester devant l’ambassade de Chine pour qu’elle ferme tous ses chantiers nucléaires ?
Ou faut-il féliciter la Chine de réduire ses émissions de CO2 en remplaçant le charbon par du nucléaire ?
Voir La transition énergétique : sortir du réchauffement climatique, ou sortir du nucléaire ?