Une écologie réaliste, c’est une écologie sans dogmes.

Elle sera exécrée par les dogmatiques, évidemment. Ceux qui les écoutaient sans trop y réfléchir seront surpris, peut-être intéressés.

 

 

Tout le monde s’accorde pour limiter le réchauffement climatique. Le réalisme est d’accepter d’utiliser l’énergie nucléaire, énergie bas carbone.

Après avoir comparé les dangers et potentialités des diverses énergies.

 

 

Tout le monde s’accorde pour limiter l’utilisation des pesticides. Le réalisme est d’accepter d’utiliser les OGM Bt qui nécessitent moins d’insecticides et favorisent une plus grande biodiversité dans les champs.

 

 

Tout le monde s’accorde, la terre rétrécit, rongée par l’asphalte et le béton. La terre manque pour nourrir sept, bientôt neuf, milliards de Terriens ; nous avons commencé à défricher les dernières forêts. Le réalisme est d’inventer de nouvelles agricultures, de nouvelles variétés, donnant de meilleurs rendements, économes en terre ; et d’éviter toute agriculture qui aurait besoin de plus de terre pour la même production.

 

 

Nous avons de formidables défis à relever. Il faut le faire avec ce que nous avons sous la main, les hommes tels-que-nous-sommes, lents et lourds au changement, pleins de bonne volonté éventuellement mais avec si peu de volonté ; ne perdons pas de temps en espérant que nous allons nous transformer, devenir subitement, massivement, raisonnables et économes.

 

 

Tout le monde veut plus de forêts, de coquelicots, de papillons, de colibris… L’écologie réaliste aussi, et s’en donne les moyens.